Après le match nul contre Al-Hilal (1-1) et toujours privé de Kylian Mbappé, le Real Madrid avait l'obligation de battre Pachuca et, après 10 minutes de jeu et un carton rouge, l'affaire était loin d'être entendue. Mais si la défense grince encore, l'attaque merengue commence à se mettre en place et même en infériorité numérique l'essentiel de la rencontre, les Madridistas se sont nettement imposés (3-1).
Bellingham et Güler rattrapent l'erreur d'Asencio
C'est Pachuca qui a le mieux entré dans ce match. Ex de Liga, Salomón Rondón a profité d'un alignement approximatif pour forcer Raúl Asencio à dégager en corner. Le Vénézuélien s'est sorti du marquage pour reprendre du plat du pied mais le ballon a été dévié in extremis (2e). Le deuxième duel entre Asencio et Rondón a tourné à l'avantage de l'attaquant qui a provoqué l'expulsion du défenseur (7e).
Rondón était dans tous les bons coups : pour orchestrer un contre avec Kenedy et Alan Bautista qui ont buté sur Thibaut Courtois (18e) puis pour mettre Aurélien Tchouaméni proche de la rupture (21e). Contraint de reculer sur le terrain, Arda Güler a été proche de provoquer un penalty sur Alexei Dominguez mais la VAR a confirmé la décision de l'arbitre et de ne rien siffler malgré l'existence d'un contact quoique léger (26e). Des "olé olé" sont même descendus des tribunes par des supporters mexicains un brin taquins prématurément.
Le Real Madrid contrôlait le ballon mais il a fallu attendre la demi-heure pour assister à une belle combinaison, avec une remise de Jude Bellingham pour une frappe, non cadrée, de Güler (30e).
La pause a rafraîchi les idées madridistes. Lancé sur le côté gauche avec un boulevard devant lui grâce à une subtile déviation de Gonzalo García venu décrocher, Fran García a servi en retrait Bellingham qui a mis un coup de rein pour déborder son vis-à-vis avant de placer un tir croisé du gauche imparable pour ouvrir le score (35e). Pas de jaloux dans la fratrie puisque son cadet Jobe a marqué avec le Borussia Dortmund samedi...
Kenedy a poussé Courtois à la parade au sol (42e) et, quasiment dans la continuité, ses coéquipiers ont valorisé cette intervention décisive. Vinicius a renversé le jeu à droite, Trent Alexander-Arnold a servi Gonzalo qui, en appui, à mis Güler sur orbite. Contrôle du gauche, frappe du droit : le Turc a doublé la mise avec classe (43e).
Courtois et Valverde en tauliers
Au retour des vestiaires, Brahim Díaz a pris le relais de Gonzalo. John Kennedy, qui lui aussi venait d'entrer côté Pachuca, a décoché une frappe lourde qui a manqué un peu d'effet pour plonger dans la lucarne de Courtois (47e). Le Belge a ensuite été attentif sur un centre-tir de Bryan González qui a rebondi sur le dessus de la transversale (55e) et sur une tentative vicieuse de Kennedy (58e).
En quête d'un second souffle, Xabi Alonso a fait entrer Luka Modric et Dani Ceballos pour les deux buteurs Bellingham et Güler. Sans effet immédiat car Kennedy a de nouveau allumé la mèche, sans prendre Courtois en défaut (61e).
Lui sur la pelouse depuis peu, Eduardo López a privilégié la solution individuelle plutôt que de servir Rondón et Courtois s'est à nouveau déplié (68e).
Cette fois-ci, les "ole ole" provenaient des supporters du Real Madrid. Au diapason, les Madridistes ont inscrit le troisième but. Après une ouverture de Dean Huijsen, Vinicius a recentré sur Fede Valverde qui a combiné avec Brahim pour conclure d'une reprise tout en toucher de l'extérieur du droit (70e).
Naïf à de nombreuses reprises, Pachuca a réduit l'écart par Elias Montiel mais il fallait bien une déviation de Tchouaméni pour prendre Courtois en défaut ce dimanche (80e). Les Mexicains ont bien fini et le gardien merengue a dû compenser un duel perdu par F.García pour capter en deux temps un tir de Carlos Sánchez (85e).
Avec caractère, le Real Madrid est en position idéale pour se qualifier en 1/8 de finale de la Coupe du monde des clubs. En revanche, Pachuca est d'ores et déjà éliminé de la compétition.
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