L'arrivée et le coaching de Luis Enrique

Il n'y a pas à dire, l'arrivée de Luis Enrique a tout changé au Paris Saint-Germain et ceci, dès son arrivée. L'entraîneur espagnol a tout de suite révolutionné les choses dans la capitale, en venant proposer un football de possession, technique et offensif. Mais pas que. Grâce à sa vision du jeu, et son envie de mettre tout son effectif sur un pied d'égalité, le coach parisien a bouleversé ce qui était jusqu'alors un vestiaire rempli de "stars". 

Ses prises de position fortes et définitives, comme remplacer Kylian Mbappé, et ne pas lui accorder les pleins pouvoirs ont surpris mais se sont révélés payants. Désormais, les rotations font partie du cycle de l'équipe, bien plus collective qu'elle n'a pu l'être dans un passé récent. Un atout majeur dans son succès en Ligue 1. 

Un effectif XXL 

La rotation a pu être de mise grâce à un groupe complet et étendu. Avec une très bonne profondeur de banc, les blessés n'ont pas été un véritable souci à gérer, sauf lorsque l'hécatombe de défenseurs a pu fragiliser l'effectif en 1/4 de finale aller de Ligue des champions. Et même là, elle a aussi été relativement maîtrisée grâce à la force du collectif, instaurée par Luis Enrique. 

En ayant doublé chaque poste et s'étant adjugé les services de joueurs travailleurs et disciplinés, le PSG s'est doté de plusieurs remèdes à ses anciens maux. Le tout avançant dans la même direction pour mieux aborder la compétition. Ce qui n'a pu qu'être extrêmement bénéfique, semaine après semaine. 

Le duo de choc Mbappé/Dembélé

Ce n'est un secret pour personne, Kylian Mbappé et Ousmane Dembélé symbolisent à eux-mêmes l'attaque du PSG. Et cette saison, ils ont tous deux accompli des merveilles. Tout d'abord, le numéro 7 parisien n'a pas lésiné sur les fulgurances et les buts à délivrer. 

Avec un ratio de 24 réalisations et 6 passes décisives en 26 matchs de Ligue 1 disputés - parfois sans même jouer les 90 minutes, il a encore aligné des statistiques dignes de son statut de meilleur buteur de Ligue 1. Actif et toujours percutant sur le terrain, le Capitaine de l'équipe de France a également conforté une position importante dans des matchs significatifs, comme celui du Brest - PSG où il a inscrit le triplé de la victoire. Une véritable chance pour le club de la capitale. 

De son côté, Ousmane Dembélé est resté plus effacé mais s'est montré tout bonnement aussi efficace. Qu'il évolue à droite, ou dans l'axe, l'autre international français a fait des merveilles en termes de percussion, de changements de rythmes, de cassages de lignes et tentatives offensives tout au long de l'année. Le tout en ne comptant que 23 matchs - là aussi, pas forcément complets - à son actif. De telles prouesses ont favorisé le rendement offensif global de l'équipe parisienne et donc forcément conditionné l'obtention du titre. 

Vitinha

Outre la ligne d'attaque et les Français qui réussissent au PSG cette saison, le joueur qui a également conditionné l'obtention du titre est Vitinha. Discret mais fondamental pour l'équilibre de l'équipe, le milieu de terrain a été régulier tout au long de la saison. Mieux, il a donné le LA à a récupération, lors de transmissions de passes et s'est offert quelques réalisations également (7 buts, 4 passes décisives). A la fois pilier et moteur de l'équipe, il a rarement été en difficulté, ce qui a permis une trajectoire ascendante à Paris. Des progrès impressionnants pour un Portugais qui n'a pas vécu une 1re saison aisée du côté de la capitale. 

La concurrence au sein de la Ligue 1

La dernière raison ayant favorisé la nouvelle obtention du titre à Paris est l'une des plus évidente : l'absence de compétitivité au haut niveau. En possédant la masse salariale la plus conséquente du Championnat, le PSG a pu s'offrir tous les joueurs de classe mondiale qu'il a désiré. Une chose bien impossible pour les autres clubs de Ligue 1. 

De plus, et même si Nice et Brest ont réalisé des saisons solides, les deux clubs n'ont jamais vraiment réussi à concurrencer l'éuipe de la capitale sur le long terme. Paris a pris son envol avant décembre pour ensuite tenir largement sur le long run. Avec 14 points d'avance sur son dauphin, l'écart l'ayant mené au sommet est représentatif du peu d'adversité rencontré. 

Et quand bien même certains matchs ont été compliqué à remporter, le club aligne désormais une série de 25 matchs sans défaite. Un ratio important, démontrant pleinement que personne n'aurait pu les arrêter.