Une partie incroyable. Voilà ce que viennent de disputer Clara Burel et Erika Andreeva en 8e de finale du WTA 250 de Monastir, en Tunisie. Pourtant, après la première manche, la cause semblait entendue. La Française avait pris le set 6-0 en moins d'une demi-heure, contre une Russe absente des débats. 

Andreeva allait réagir, mais la patronne, c'était Clara Burel. La Tricolore reprenait le contrôle, se créait une balle de match sur service adverse, avant de servir pour la rencontre. Là, elle a fait comme des milliers de joueurs et joueuses avant elle, elle a tremblé, et la Russe s'est engouffrée dans la brèche pour aller chercher une troisième manche aussi rocambolesque que le reste.

Burel remet les gaz, mène rapidement 5-0, et c'est fini, pense-t-on. Peine perdue, la Française ne sait pas gagner, va gâcher pas moins de 9 (!) balles de match supplémentaires, et se voit obligée d'aller jouer sa qualification au tiebreak. Heureusement, elle sera maîtresse de ses sentiments cette fois, pliant l'affaire à la 11e occasion, 6-0, 5-7, 7-6 (2) après deux heures 38 de bataille. 

Clara Burel est de retour en quart de finale WTA, où elle affrontera demain Lucrezia Stefanini. Une adversaire abordable sur le papier, d'autant que la Tricolore est tête de série n°8, mais on l'a vu, rien n'est joué tant que le dernier point n'est pas fini, et nul doute qu'elle devra corriger ce défaut pour vier loin dans un tableau ouvert.