Le suspense était faible pour ce match retour. À domicile, le Napoli abordait la rencontre sur le dos de son succès 2-0 en Allemagne au match aller. On ignorait au moment du coup d'envoi quelle attitude allait avoir l'Eintracht Francfort. Jouer son va-tout d'entrée de jeu ou accepter son sort ? 

Naples manque d'entrée de tuer tout suspense sur une frappe de Politano bien sortie par Trapp. Une fois l'alerte passée, Francfort s'enhardit, et tente de s'aventurer dans la surface adverse. Mais la pression locae s'intensifie, et les occasions se multiplient, notamment sur une chevauchée de Khvicha Kvaratskhelia sur laquelle Trapp ferme bien l'angle. 

Néanmoins, Francfort ne ferme pas le jeu, et cela donne un match plaisant à voir. Mais de façon surprenante, les Allemands semblent encore un peu trop timorés. Naples gère son temps, ayant le contrôle du match, malgré quelques incursions allemandes qui auraient mérité un meilleur sort. 

Et Kvaratskhelia manque une fois de plus de tromper un Kevin Trapp excellent ce soir. Naples termine fort et veut ouvrir la marque avant la pause, histoire de passer une deuxième période tranquille. Ce sera chose faite grâce à Victor Osimhen dans les arrêts de jeu, qui reprend superbement de la tête un centre de Politano, et qui clôt par la même occasion les débats. 

La machine napolitaine

Il n'y a donc pas grand chose à attendre de la deuxième période. Mais Naples n'est pas décidé à ralentir. Une nouvelle fois, Kvaratskhelia est à l'origine, décalant Politano qui remise pour di Lorenzo, ce dernier offrant sur un plateau le doublé à Victor Osimhen (54e). 

Francfort sombre et Sow fauche Zielinski dans la surface, qui se fait justice lui-même (64e). Ça tourne à la correction, quand Spalletti finit par sortir ses cadres et laisser s'écouler le chronomètre tranquillement. Francfort ne renonce pas à son souhait de sauver l'honneur, mais c'est peine perdue.

Naples s'impose 3-0 et se qualifie facilement pour les quarts, s'étant montré largement supérieur sur l'ensemble de la confrontation. Les Napolitains sont impressionnants, et ont plus que les moyens d'aller très loin dans la compétition. Pas de quoi rougir pour Francfort, qui est tombé sur meilleur, et qui aura confirmé durant cette campagne sa victoire en Ligue Europa la saison passée.