Recruté avec un transfert de 4,2 millions d'euros en provenance de Caen (L2), Lepenant (19) a transfiguré l'entrejeu lyonnais après être entré en jeu à la mi-temps à la place de Corentin Tolisso, l'une des têtes de gondole du recrutement de l'OL.
L'absence de l'ancien Caennais au coup d'envoi pouvait apparaître comme injuste au vu de ses performances depuis le début de saison où il s'est révélé comme une bonne surprise.
Son entrée a été bénéfique pour Lyon qui a réussi à jouer plus haut en seconde période avec une plus grosse présence dans la récupération du ballon et, du coup, un jeu offensif plus dynamique.
Certes, Lyon, en contestant beaucoup plus la supériorité technique parisienne, aurait pu égaliser mais aussi encaisser un second but, en contre, car les occasions les plus nettes ont été du côté parisien.
Mais la performance de Lepenant, notamment dans l'engagement, pourrait être un problème supplémentaire à gérer pour Peter Bosz si Tolisso, qui semble encore à court de forme, ne revient pas à son meilleur niveau rapidement.
Mendes à la hauteur
L'un d'eux, le Brésilien Thiago Mendes, recruté en 2019 à Lille pour 25 M EUR pour jouer demi-défensif, a été reconverti en arrière central avec une réussite inégale notamment à Lorient et Monaco où Lyon a perdu la semaine dernière (3-1, 2-1).
Cible privilégiée des supporters lyonnais qui ne voient pas en lui le patron de défense espéré, l'ancien Lillois, sans cesse défendu par Bosz ces dernières semaines face à la vague de critiques, a livré une très bonne performance, aussi bien au plus fort de la domination parisienne que sur les phases de contre-attaques avec des interventions d'une grande justesse.
Il a ainsi donné raison à Peter Bosz qui soutient que Thiago Mendes peut très bien jouer défenseur central sur la durée, ce dont doutent de nombreux supporters.
Peut-il maintenir ce degré de performance sur l'ensemble de la saison ?
Ce sera à lui de confirmer, et ce, dès après la trêve internationale à l'occasion d'un déplacement périlleux le 2 octobre à Lens (4e) où l'OL sera probablement encore mis sous pression.
Là aussi, l'Olympique lyonnais, qui a adopté un 4-4-2 face au PSG, avec Moussa Dembélé et Alexandre Lacazette en attaque, au lieu du traditionnel 4-3-3 privilégié depuis le début du championnat, devra aussi montrer qu'il a enfin surmonté son gros défaut d'inconstance d'un match à un autre, voire d'une mi-temps à une autre.
Car au final, face au PSG, Lyon n'a été à la hauteur de l'affiche que sur quarante-cinq minutes mais le visage de l'OL affiché après la pause paraît repousser, au moins au delà de la trêve, les questions autour de l'avenir de Peter Bosz.
À ce sujet, le président de l'OL, Jean-Michel Aulas, a conforté son entraîneur sur Twitter affirmant que Bosz et son staff "font du bon travail", qu'il n'est pas "inquiet" pour l'avenir et qu'il "assume" ses responsabilités.
