Lors de l'Euro 2024, l'équipe masculine installera encore son camp de base chez Adidas à Herzogenaurach et jouera avec les maillots qui viennent d'être présentés. La Coupe du monde 2026 aux États-Unis, au Canada et au Mexique sera alors un adieu pour l'entreprise traditionnelle.
"Nous nous réjouissons de la collaboration avec Nike et de la confiance qui nous est accordée. Le futur partenariat permettra à la DFB de continuer à assumer des tâches centrales en vue d'un développement global du football en Allemagne au cours de la prochaine décennie", a déclaré le président de la DFB, Bernd Neuendorf. Il a assuré : "Jusqu'en décembre 2026, nous nous engagerons de toutes nos forces pour un succès commun avec (...) Adidas", l'entreprise à laquelle le football allemand "doit beaucoup depuis plus de sept décennies".
La rentabilité au premier plan
Selon le communiqué de la DFB, Nike a fait "de loin la meilleure offre économique et a en outre convaincu par sa vision du contenu, qui comprend également un engagement clair en faveur de la promotion du sport amateur et du sport de masse ainsi que du développement durable du football féminin en Allemagne".
Nike, qui tire son nom de la déesse grecque de la victoire et qui, à ses débuts, était surtout populaire dans le basket-ball avec des icônes comme Michael Jordan, est arrivée depuis longtemps dans le football. Le leader mondial des articles de sport depuis 1989 équipe le champion du monde record, le Brésil, depuis 1994, et sa célèbre marque ("Swoosh") figure également sur les chemises d'autres grandes nations de football comme la France, l'Angleterre, les Pays-Bas ou l'ancien champion d'Europe, le Portugal. Et à l'avenir sur les maillots de la DFB.
Aux dernières nouvelles, Nike a annoncé un chiffre d'affaires annuel de l'équivalent de 47,1 milliards d'euros pour un bénéfice de 4,7 milliards. Adidas a enregistré une perte de 75 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 21,4 milliards d'euros - et maintenant celle de l'équipe nationale allemande.
