"J'ai connu Jean-Louis Gasset en tant que coach et adjoint. Quand je suis arrivé, il était au centre de formation, puis il a travaillé avec Gérard Gili", entraîneur du MHSC de 1992 à 1994, s'est souvenu Der Zakarian.
Depuis 1988 et son arrivée en provenance de Nantes, l'ancien défenseur central a passé au total 18 saisons comme joueur, éducateur ou entraîneur adjoint à Montpellier, où il a dirigé par deux fois l'équipe première, de 2017 à 2021 et depuis 2023.
Forcément, Der Zakarian a donc croisé à Montpellier Jean-Louis Gasset, fils de Bernard Gasset, ami intime de Louis Nicollin, le président-fondateur du club en 1974.
Natif de Montpellier, Jean-Louis Gasset a vécu les premières heures du club héraultais comme joueur avant de le quitter en 1999 après avoir été écarté du poste d'entraîneur, sa première expérience sur un banc de touche. Il avait ensuite été rappelé en urgence début 2017 pour une mission maintien réussie, juste avant le décès de Louis Nicollin cette année-là.
"On a vécu pas mal de saisons ensemble. Ce sont des gens (Gasset et son adjoint Ghislain Printant, également montpelliérain) que j'apprécie mais on est concurrents. (Dimanche) on ne sera pas copains sur le banc", a tout de même prévenu Der Zakarian, qui a suivi le premier match de Gasset sur le banc marseillais jeudi face aux Ukrainiens du Shakhtar Donetsk (3-1 et qualification).
"Marseille a fait un bon match et s'est redonné de l'oxygène. Il (Gasset) a changé de système et a de la qualité dans son effectif. C'est un match important pour tout le monde, pour eux et pour nous. J'espère qu'on va faire un bon match et qu'on va aller là-bas pour prendre des points", a-t-il résumé.
Montpellier, 14ᵉ, compte le même nombre de points que le barragiste Nantes (16ᵉ), avant la 23ᵉ journée, mais reste sur une victoire à domicile contre un concurrent direct Metz (3-0).
