"Les responsabilités étaient de plus en plus grandes et je savais que, petit à petit, mon heure en équipe nationale arriverait. Aujourd'hui, sans Neymar et Vini, on attend encore plus de moi et j'espère pouvoir leur rendre la confiance qu'ils m'ont accordée", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse au centre d'entraînement du Brésil.
"Le Clásico est un match dont il est difficile de parler à l'avance, quelle que soit la situation de chaque équipe (...) Ce sera certainement l'un des trois matchs les plus importants de ma carrière", a expliqué le joueur du Real Madrid à Granja Comary, à Teresópolis, dans l'État de Rio de Janeiro.
"Je pense qu'ils vont nous respecter de la même manière que nous les respectons : en prenant toutes les précautions possibles avec tous leurs joueurs dangereux. Il est difficile de savoir s'ils vont presser ou attendre, nous avons encore ce doute", a-t-il ajouté.
À 22 ans, Rodrygo Goes est l'un des éléments offensifs les plus expérimentées de l'équipe, qui sera privée du gardien Ederson, du latéral Danilo, du milieu de terrain et capitaine Casemiro et des attaquants Neymar et Vinícius pour cause de blessure.
En revanche, Fernando Diniz a fait revenir l'attaquant Gabriel Jesus, qui n'avait pas fait le déplacement en Colombie. Le joueur d'Arsenal, qui n'avait pas joué depuis le 24 octobre, date à laquelle il avait marqué lors de la victoire 2-1 contre Séville en Ligue des champions, s'est entraîné avec ses coéquipiers samedi et devrait débuter.
"Il (Diniz) nous demande beaucoup, surtout sur le plan défensif, de presser, de toujours marquer", a déclaré Rodrygo, qui, en l'absence de Neymar, porte le n°10.
"Je n'ai pas l'impression que tout va mal, tout comme je n'ai pas l'impression que tout va bien (...) J'ai confiance en la qualité des joueurs qui sont ici. Nous devons tous adhérer à l'idée de Diniz", a-t-il déclaré, précisant qu'avec lui, il a appris à être plus "agressif" dans le pressing et à bouger davantage.
L'attaquant, qui devrait mener l'attaque aux côtés de Raphinha, Gabriel Jesus et Gabriel Martinelli, a souligné l'importance de se méfier de Messi, 36 ans, qu'il considère comme "l'un des meilleurs joueurs de l'histoire du football".
"Il peut encore être très dangereux. Nous allons être très prudents avec lui."
