"Nous avons en quelque sorte consolidé un groupe de joueurs. En général, je pense que pour le premier tiers de la campagne de qualification, les sentiments sont positifs", a déclaré Marcelo Bielsa lors d'une conférence de presse après la victoire 3-0 de l'Uruguay sur la Bolivie dans un stade Centenario plein à craquer.

Marcelo Bielsa a pris ses fonctions d'entraîneur de la Celeste en mai et, dans la période précédant la Coupe du monde, qui a débuté en septembre, l'Uruguay compte 13 points sur 18. Il a remporté quatre des six matches disputés : contre le Chili (3-1), le Brésil (2-0), la Bolivie (3-0) à domicile et contre l'Argentine (0-2) à Buenos Aires. Ils ont seulement perdu (2-1) contre l'Équateur à Quito et fait match nul (2-2) avec la Colombie à Barranquilla.

Bien que les Charrúas aient réalisé pour la première fois au cours d'une même campagne de qualification l'exploit d'enchaîner deux victoires consécutives contre leurs grands rivaux, le Brésil et l'Argentine, Bielsa estime qu'il est "prématuré" de parler de la suprématie de la Celeste. "Si vous me demandez si l'Uruguay est meilleur que le Brésil ou l'Argentine, ma réponse sera non", a-t-il déclaré.

"Pour être meilleur que le meilleur, il faut un processus beaucoup plus durable, beaucoup plus consolidé, avec des résultats que cette équipe, qui a joué six matches, n'a tout simplement pas encore démontrés", a-t-il souligné.

Le natif de Rosario, âgé de 68 ans, s'est réjoui d'avoir pris la décision professionnelle de diriger la Celeste. "Je suis très heureux d'appartenir au football uruguayen", a-t-il déclaré.

Bielsa, très contesté par la presse locale pour ne pas avoir convoqué le meilleur buteur de l'histoire, Luis Suarez, dès le début de la campagne de qualification, a salué "l'impact et la carrière" d'un joueur "tellement aimé et apprécié" et a déclaré qu'il était "sûrement" la raison pour laquelle le Centenario était plein ce soir.