On a cru à un match-piège dès la sublime ouverture du score de la n°10 panaméenne et son but sur coup-franc direct (2'), mais les Bleues ont parfaitement réagi.
Immédiatement après, elles ont mis le pied sur le ballon et ont su l'utiliser à très bon escient. Égalisation de Maëlle Lakrar à la 21ᵉ, puis avantage pris grâce à Kadidiatou Diani sept minutes plus tard, l'équipe d'Hervé Renard a montré du caractère malgré la faible opposition.
Peu importe l'adversaire en 1/8ᵉ de finale dans une semaine, ce qu'on a vu aujourd'hui est de bon augure pour la suite de la compétition.
Une animation offensive convaincante
En effet, globalement, l'équipe de France a montré des signes qui ne trompent pas. Ceux d'un collectif plutôt sur de ses forces. Un caractère indispensable pour espérer aller loin. Ce mercredi, à Sydney, plusieurs joueuses se sont particulièrement distinguées.
Outre le triplé de Diani qui a fait respecter son rang sur la pelouse, celle de buteuse des Bleues, capable de faire gagner les siennes, Selma Bacha et Estelle Cascarino se sont montrés plutôt actives dans leur couloir gauche. Le danger est souvent venu par les ailes.
Surtout, les Françaises ont mis beaucoup de rythme en première période, ce qui leur a permis de déséquilibrer le bloc du Panama. Techniquement, elles ont montré leur supériorité et n'ont pas eu peur de prendre des risques. Sur les deux pénalty obtenus (37ᵉ et 52ᵉ), les Bleues ont fait vraiment mal à leurs adversaires.
Et, dans les statistiques, cela se ressent : 3,17 d'xG, 71 % de possession de balle, 21 tirs tentés. Toutefois, il convient d'admettre qu'en seconde mi-temps, l'activité avec et sans-ballon a été moindre et les Panaméennes en ont profité. Les joueuses d'Hervé Renard ont baissé leur garde sur les vingt dernières minutes. En témoigne les deux buts inscrits par Yomira Pinzon (64ᵉ) et Lineth Cedeno (87ᵉ).
Vicki Becho a ajouté le 6ᵉ but pour donner de l'air aux siennes, en reprenant un centre d'Eve Perisset à la 90ᵉ+10. Pourtant, sur l'action précédente, le pressing du Panama a fait paniquer la défense française.
Alors, oui, certaines titulaires sont absentes, mais peut-être que l'équipe de France aurait dû se montrer plus souveraine dans sa surface. À partir de la phase finale, les Bleues vont devoir faire encore mieux. Rendez-vous le 8 août.
