Les notes de la France face au Maroc
Pauline Peyraud-Magnin 5 – Ève Périsset 6, Elisa De Almeida 6, Wendie Renard 6, Sakina Karchaoui 7 – Kenza Dali 6, Sandie Toletti 5, Grace Geyoro 6, Selma Bacha 7 – Eugénie Le Sommer 8, Kadidiatou Diani 8
La MVP : Kadidiatou Diani
Un but, deux passes décisives : la future Lyonnaise n'a pas fait dans la dentelle. Constamment tournée vers l'avant, elle a harcelé la défense à base d'appels incessants. Mais surtout, elle a transformé sa première occasion en but, se faufilant au milieu de trois Marocaines pour ajuster sa tête. Ainsi, elle a tiré une belle épine du pied des Bleues, qui ont pu dérouler ensuite, et son raté en fin de match ne viendra pas ternir sa performance. Indiscutable.
La patronne : Eugénie Le Sommer
Sa seule présence a mis la défense marocaine sur le grill. Elle a beaucoup bougé sur le front de l'attaque, étirant la ligne arrière adverse, et son entente avec Diani ne cesse de progresser. Même après la pause, elle a continué de se proposer pour maintenir un rythme élevé, et elle a été récompensée de ce grand match par un doublé en renarde des surfaces. Cette équipe avait besoin de taulières, et Le Sommer en est une.
La bonne surprise : la gestion française
Là où d'autres équipes auraient tenté de gérer en menant 2-0, les Bleues ne se sont pas arrêtées là. Gestes, attitude, on a vu la volonté de tuer le match. Ce fut chose faite quelques minutes après, car à 3-0, l'adversaire était KO debout. Mais même nanties de ce large avantage, les Françaises n'ont pas desserré leur étreinte et continuer à tenter leur chance, ce qui leur a permis d'alourdir la marque. Et bonus, elles terminent avec un clean sheet.
La déception : la résistance marocaine
Certes, la décharge émotionnelle a dû être forte pour le premier 8e de finale de l'histoire des Lionnes de l'Atlas. Mais le premier but est un modèle de ce qu'il ne faut pas faire. Elles ont laissé Diani marquer à 1 contre 3, et la grandeur de l'évènement a alors pris le dessus, menant à deux buts rapides et à un match plié en 25 minutes. On aurait aimé voir plus de résistance, même si cela n'enlève rien à leur parcours rocambolesque.
