Sur le groupe : "On va faire une séance légère. Certains joueurs peuvent être à la carte. Ousmane a ressenti une gêne au mollet, il s'entraînera à part mais les autres participeront à la séance. S'il y a un avantage, c'est que les joueurs ont la possibilité de jouer. Nous avons eu un match contre le Danemark en juin, il y a celui-là, la prochaine rencontre à la Coupe du monde, on pourra tirer des enseignements. Les deux équipes se connaissent bien."

Sur Varane : "Raphael fait partie des cadres de cette équipe. Il était là lors de mon premier match. Il a pu avoir des périodes moins heureuses, avec des blessures. Il se sent mieux et que ce soit pour son club ou la sélection, il apporte."

Sur les pistons : "Les pistons ont un rôle important. Si on est en possession ou si on ne l'est pas, tout dépend du système. A partir du moment où on a eu le ballon, on a obligé l'Autriche à défendre. Il peut y avoir des profils différents. Le côté gauche a été plus animé en première mi-temps. De pouvoir avoir un équilibre pour amener le danger, on peut toujours améliorer. Tout dépend du profil. J'amènerai des changements mais je n'ai pas toutes les données. Je vais échanger avec les joueurs et avoir les ressentis. Il y aura des changements mais je ne peux pas vois dire combien. On est là dans un objectif de performance. Il faut s'attendre à un match engagé."

Sur Areola : "Il sera titulaire. Je vois des gardiens titulaires en équipe nationale et pas en club. Vous pouvez prendre l'exemple d'Olivier Giroud. Alphonse a été plus ou moins titulaire. A chaque fois qu'il joue, il est performant. Il a peu de sélections mais il a du vécu. Alphonse est là car il a de la qualité."

Sur le Danemark : "On est là pour la recherche de la performance. Ca servira. Le premier match était décisif par rapport à ça. On ne pouvait pas se permettre de ne pas gagner. On a en face de nous une équipe danoise qui joue une place pour le Final 4. Ca sert pour après. Je ne vais pas citer un joueur particulièrement. Le Danemark a une force collective, avec beaucoup d'agressivité. Elle peut se qualifier pour le Final 4. Eriksen, avec la capacité qu'il a, il a un volume de jeu impressionnant."

Sur une liste à 26 : "J'ai le temps de réfléchir, j'ai une certaine marge. A l'Euro on était 26 et si vous avez deux joueurs blessés au même poste... Ce n'est pas s'assurer pour s'assurer. J'ai le temps."

Sur Giroud : "Il y a beaucoup de soutien à Olivier et il le mérite. Je n'implique pas les joueurs dans la sélection ou la sélection des joueurs. Ce n'est pas leur rôle. Tant mieux pour Olivier. A certaines périodes, il aurait pu avoir ce soutien là. Olivier, à lui de maintenir. Je sais ce qu'il est capable de faire, il a des affinités avec des joueurs plus que d'autres mais il a toujours eu un esprit collectif. Réponse début novembre."

Sur l'extrasportif : "Il n'y a rien ni personne pour perturber ma tranquilité. S'il y a moins de débats extrasportifs, c'est mieux. On a un immense défi avec la Coupe du monde. Mais on ne peut pas dire qu'il y a toujours eu un long fleuve tranquille. Je suis focalisé sur l'interne pour gérer le moment présent avant de se projeter."

Sur Griezmann : "Il est bien sur le plan psychologique malgré sa situation en club avec ce temps limité. Il reste quand même décisif. Ces joueurs qui ont un vécu, quand ils reviennent en équipe de France, il a cette capacité à retrouver l'envie de démontrer et de tout donner pour ce maillot."