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Après les femmes, les hommes. Qui allait être le premier champion olympique de kayak cross de l'histoire des Jeux Olympiques ? Deux Bleus ambitionnaient d'être celui-là, en la personne de Titouan Castryck, privé de l'or olympique sur le slalom pour 2 dixièmes, et Boris Neveu, triple vice-champion du monde de la discipline.
C'est ce dernier qui était le premier Bleu à se mettre en action. Et il a fait étalage de toute sa science en ressortant en tête d'un départ houleux, évitant de se faire enfermer pour filer aisément et facilement gérer sa série, terminée en première position. Un résultat convenu, mais bienvenu.
Et puisqu'on apprend toujours des anciens, Titouan Castryck a copié la recette de son aîné, avec réussite. Départ maîtrisé pour échapper à la bousculade, passage des portes maîtrisé, fin de course en roue libre à la première place. Mais quelques minutes après, la nouvelle tombait : disqualifié pour un passage de porte non règlementaire. La douche froide.
Dernier espoir français, Boris Neveu faisait face en demi-finales à Noah Hegge, au vice-champion olympique de slalom de Tokyo Lukas Rohan, et au médaillé mondial 2023 Martin Dougoud. Parti moins bien qu'en quart, le Français a rapidement pris la deuxième place derrière un Hegge intouchable, et a vu Dougoud se saborder et manquer une porte, avant de mettre une éternité a franchir la dernière porte inversée. Résultat, Rohan est revenu du diable vauvert pour crucifier le Français, éliminé aux portes de la finale.
Boris Neveu terminera finalement 7e au terme de la petite finale, et c'est Finn Butcher qui va survoler la finale devant Joseph Clarke et Noah Hegg. Dommage pour le vétéran français, qui a laissé passer sa dernière chance olympique.