Une attaque plus impactante et plus efficace que la semaine dernière, voilà qui ne devrait être très difficile. L'Olympique de Marseille accueille le Panathinaïkos ce mardi soir (21h) doit gagner pour accéder aux barrages de la Ligue des Champions. Un autre résultat serait un désastre sportif et financier. Mais depuis ce revers à Athènes (1-0), Marcelino a vu des progrès contre le Stade de Reims (2-1). Vitinha, électrique samedi après-midi, et Azzedine Ounahi, seront sollicités. Un grain de folie ne sera pas de trop non plus.
L'émergence de Vitinha
Arrivé à Marseille en janvier dernier pour une somme de 27 millions d'euros fixes qui a fait couler beaucoup d'encre, le Portugais a enfin eu l'occasion de montrer ce qu'il valait ce samedi contre Reims (2-1). Rapide, intelligent dans ses appels, déterminé, il s'est imposé comme un leader de l'attaque phocéenne. Un aspect du jeu qui n'a pas été bien exploité la semaine dernière en Grèce (1-0) avec Pierre-Emerick Aubameyang et Iliman Ndiaye.
Sa prestation de ce week-end pourrait lui ouvrir les portes d'une titularisation plus systématique, dans un schéma de jeu à deux pointes véritables qu'il apprécie particulièrement. Et cette dernière a des chances d'être proposée ce mardi. "Il a réussi une très belle prestation, avec pas mal de mouvement, avec ou sans ballon. Il a marqué, il a même frôlé le doublé et ça va lui faire beaucoup de bien", a souligné Marcelino en conférence de presse ce samedi.
Peu utilisé sous l'ère Tudor, Vitinha a enfin l'opportunité de marquer les esprits et démarrer la saison de la meilleure des façons. Bien dans sa tête, l'attaquant a de quoi donner du fil à retordre à ses adversaires du jour. "Je n’ai pas baissé les bras, il faut bien travailler et les buts viennent ensuite. La concurrence en attaque ? Beaucoup de joueurs sont arrivés, avec de la qualité, c’est bien. Le groupe est bon et on va travailler ensemble", s'est-il exprimé après la 1re journée de Ligue 1, rassurant aussi face aux échéances qui arrivent déjà ce mois-ci.
Ounahi, le second espoir marseillais ?
La qualité de jeu d'Ounahi n'est plus à discuter. Depuis sa très bonne Coupe du monde avec le Maroc et son arrivée à Marseille cet hiver, il a eu, comme Vitinha, des débuts ralentis, la faute à une blessure au pied. Placé à gauche, très moyen mercredi dernier, meilleur samedi, il devrait petit à petit progresser cette saison.
Autant milieu relayeur que latéral gauche face à Reims, le joueur de 23 ans a pu faire preuve de décisions rapides malgré l'implication d'un milieu de terrain adverse bien regroupé. Contre le Panathinaïkos, ses initiatives se révéleront importantes s'il confirme sa montée en puissance. Son but magnifique au Vélodrome peut constituer un déclic quant à sa capacité à forcer la décision par la qualité de sa frappe.
À l'aller, l'OM avait joué pour ne pas perdre. Avec davantage de condition physique et une deuxième période encourageante contre Reims, Marseille peut mettre de côté cette sensation d'avoir plus à perdre qu'à gagner contre le PAO. Avec de la conviction, de l'envie et de l'efficacité, poussé par le Vélodrome, les Olympiens veulent franchir cette première étape vers la phase de groupes de la reine des compétitions européennes.
