Après l'immense désillusion de vendredi face à l'Olympiakos, il restait toutefois un match à Monaco : celui pour la troisième place. L'occasion donc de redresser la tête et finir cette magnifique campagne d'Euroligue sur une bonne note. Mais il fallait pour cela dominer Barcelone, ce que la Roca n'avait pas réussi à faire en deux matchs de saison régulière.
Toujours compliqué d'aborder un match pour la troisième place. C'est sans doute pour cela que le début de match n'a pas été transcendant, les deux équipes mettant quelques minutes à trouver leur rythme. C'est Monaco qui s'est réveillé en premier. Alors que le score était à égalité, la Roca a collé un sévère 14-3 avec de la réussite pour s'installer dans le siège conducteur en fin de premier quart (24-13).
On sent les Barcelonais peu concernés, eux qui voulaient le titre et rien d'autre. Ce qui permet à Monaco de garder la main dans le deuxième quart. Les Blaugrana semblent déjà lâcher prise, et sans forcer son talent, la Roca creuse l'écart. À la pause, les Monégasques sont largement devant (44-28), menés par les 9 points d'Alpha Diallo, mais on a tout de même l'impression d'assister à un simulacre de match.
Le Barça a cependant remis un peu d'ordre en début de troisième quart, ramenant l'écart autour de la dizaine de points. Plus d'impcat, plus d'envie, les Blaugrana étaient de retour. Mais cela n'a pas duré longtemps. Une nouvelle accélération de la Roca Team et Barcelone était de nouveau à la dérive, cette fois pour de bon. À dix minutes de la fin, la cause semblait entendue (60-45).
Et le début de dernier quart ne fait que confirmer cet état de fait, à fortiori quand l'écart passe la barre des 20 points. Matthew Strazel en profite pour briller et terminera meilleur marqueur de son équipe avec 14 points. Barcelone se contente de donner le change pour éviter une déroute totale. Mais s'incline tout de même 78-66, ce qui permet à Monaco de terminer troisième à sa première au Final Four. Une performance qui mérite d'être soulignée.
