L'an dernier, les Françaises avaient signé une grande première en devenant championnes du monde de basket 3x3. Un exploit retentissant pour un groupe ultra solide et talentueux. Pour défendre le titre chèrement acquis, le staff avait naturellement fait confiance aux quatre mêmes joueuses.
Laëtitia Guapo, Marie-Ève Paget, Myriam Djekoundade et Hortense Limouzin ont ainsi remis les chaussures. Mais la phase de poule n'a pas été parfaite, puisque les Bleues se sont inclinées face au pays organisateur, l'Autriche, ce qui les a contraintes à passer par un barrage. Barrage remporté contre l'Italie pour aller retrouver le Canada en quarts, dans une revanche de la finale de l'an passé.
Et là, on a retrouvé pour de bon les championnes du monde. Non pas qu'elles ont surclassé leurs adversaires, mais leur maîtrise du money time a impressionné. Marie-Ève Paget a rentré le panier décisif, avant de remettre ça en demi-finales contre l'Australie. Deux adversaires coton, mais deux victoires au bout du suspense, et une place en finale contre les Américaines.
Défaite rageante
Les USA sont toutefois mieux entrées dans la rencontre, alors que les Bleues ont manqué quelques tirs faciles. Sans pour autant être larguées au score, puisqu'elles ont rapidement resserré la défense. Ainsi, peu de points sont inscrits à mi-parcours, mais problème, les Françaises sont déjà à 7 fautes, ce qui signifie lancer franc automatique à chaque nouvelle faute.
Et les Américaines en profitent pour attaquer le cercle sans retenue, passant rapidement à +4. Cameron Brink rayonne en défense, et dissuade beaucoup de tentatives françaises. D'autant que l'adresse extérieure est défaillante, et les Bleues déjouent quelque peu. La finale vire au cauchemar, et les Bleues se retrouvent menées de 6 points à un peu plus de trois minutes de la fin.
D'autant que les fautes se multiplient, et que les shoots ne rentrent toujours pas. Le chrono s'égrène, et l'issue est inéluctable. Les Françaises s'inclinent 10-16 et sont donc vice-championnes du monde. Pas de quoi rougir, notamment au vu du scénario de la finale, mais c'est toujours rageant quand on est tenant du titre. Néanmoins, l'objectif ultime reste Paris 2024, et les Bleues figurent toujours parmi les grandes favorites.
